À propos
Tokyo Santé
Tokyo Santé est un laboratoire subjectif et psychanalytique. C’est une expérimentation d’écriture, de fiction et d’analyse, menée à partir du discours de la psychanalyse, et orientée par ce qu’elle permet de penser du lien social, du symptôme et des mutations contemporaines du sujet.
Il prend acte de ce qui travaille aujourd’hui le champ de la santé mentale et physique : marchandisation du soin, discours néolibéral, dispositifs numériques de contrôle doux et d’optimisation de soi.
Ce blog explore les formes contemporaines du soin : professionnels de santé, cliniques privées sous statut d’entreprise (K.K.), associations périnatales, plateformes numériques, mais aussi stratégies de communication, branding thérapeutique et performativité de la bienveillance.
Ce n’est pas une revue médicale : c’est un observatoire critique.
Mais Tokyo Santé est aussi un lieu de fiction.
On y croise des personnages — Dr Ma$kh, Le Patient, 404.erreur, Micro-L… — qui pensent, agissent ou déraillent dans les failles du système. Chacun incarne une position face au malaise contemporain : satire, silence, résistance, ou perte de signal.
Ce blog s’intéresse également à la technologie numérique à ses effets psychiques :
smartphones, réseaux sociaux, applications bien-être, IA générative… Ces objets, devenus familiers, modifient notre rapport au corps, au désir, et à l’Autre. La subjectivité s’y reconfigure entre capture, transparence, et solitude connectée. Certaines séquences d’écriture et d’illustration sont issues d’un dialogue soutenu avec une intelligence artificielle — non pas comme outil neutre, mais comme partenaire symbolique dans une mise à l’épreuve du discours.
Cette expérimentation fait partie du dispositif critique du blog, entre fiction, analyse et subjectivation numérique.
À travers des chroniques, des fragments analytiques, des interviews ou des textes théoriques, Tokyo Santé cherche à maintenir une zone de parole libre. Une parole qui ne réduit pas le symptôme à un dysfonctionnement, mais en interroge la vérité.
La psychanalyse y est convoquée non comme doctrine, mais comme boussole — une éthique du sujet contre l’expertise du marché.
Ici, on suppose que le sujet existe encore.
Les auteur·e·s de ce blog ont choisi l’anonymat pour préserver leur liberté de ton, tout en assumant la responsabilité de leurs positions. Le soin est un enjeu politique, esthétique et subjectif : il mérite mieux qu’un protocole.





